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Alimentation de bébé : quand le doute s’installe

La diversification alimentaire est une étape essentielle dans la vie d’un bébé. Pour éviter les faux pas, les parents se tournent vers les spécialistes en nutrition pour obtenir le menu adapté à leur tout petit. Depuis toujours, l’Association Américaine de Pédiatrie a soutenu que l’introduction de nourriture solide à 4 mois ne présentait aucun danger et les mères pouvaient allier allaitement, céréales et bouillies à base d’avoine ou de riz à partir de cette période.

Mais dans sa dernière étude, le Centers for Disease Control a rapporté plusieurs cas d’introduction d’aliments solides dès quatre semaines. Ce qui a suscité de vives réactions au niveau des spécialistes, notamment ceux de l’Association Américaine de Pédiatrie qui préfèrent désormais conseiller l’alimentation solide à six mois.

Les points de vue des parents

Pour un bébé d’un mois, les risques d’étouffements sont réels puisqu’il n’est pas encore capable de tenir sa tête droite. Mais le doute s’installe sur la différence entre un enfant de 4 mois et celui de 6 mois. Pour répondre aux questions de ses lecteurs, le New York Times confirme que « l’introduction trop rapide d’aliments solides dans l’alimentation du bébé hausse les risques d’obésité, d’eczéma, de diabète et d’intolérance au gluten ».

Les recherches scientifiques comme preuve

Pour prouver que ces affirmations sont infondées, le magazine Pediatric a publié une recherche de 2008 réalisée sur 5 000 nourrissons qui a rapporté l’inexistence de lien entre l’eczéma et l’âge d’introduction d’aliments solides. Pour ce qui est de l’obésité, une étude a démontré que l’allaitement maternel et la diversification alimentaire n’ont pas de relation directe mais les risques se situent surtout au niveau de l’allaitement au biberon et l’introduction d’aliments solides avant quatre mois. Enfin, la maladie céliaque ou intolérance au gluten est d’autant plus dangereuse si l’enfant n’a eu accès à l’introduction d’aliments solides qu’à sept mois tandis que le risque de diabète est lié à la suralimentation ou la sous-alimentation d’un enfant.


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