Les meilleurs robots de cuisine pour mieux préparer le repas de bébé
La diversification alimentaire est une étape importante dans la vie de bébé mais c’est aussi beaucoup de difficultés pour les parents car cela signifie aussi qu’il faut du temps pour cuisiner si on veut offrir à bébé de la bonne nourriture fait maison que des petits pots industrialisés. De nombreuses marques de puériculture sont apparues sur le marché et le robot de cuisine est l’accessoire indispensable pour faire de la bonne purée. Pour vous faire gagner du temps lors de l’achat de votre robot de cuisine, nous avons sélectionné pour vous les meilleurs robots de cuisine pour bébé :
1-Babycook Béaba : Il offre 4 fonctions principales : cuisson à la vapeur, mixage, décongélation et réchauffage.
2-Nutribaby Babymoov : Il permet de stériliser et de chauffer jusqu’à 3 biberons, il mixe et décongèle les aliments, il cuit à la vapeur et réchauffe les plats que vous aurez concoctés à l’attention de bébé.
3-Avent Maxi saveurs : Il offre trois fonctions : cuiseur, vapeur et mixeur pour préparer des repas savoureux à bébé. Pratique, il suffit de tourner légèrement le bol pour mixer les aliments tout juste cuits, sans besoin de les transférer dans un autre contenant.
4-Bébé station Badabulle : Il cuit, réchauffe, décongèle et mixe les aliments pour préparer les plats de bébé. Il dispose de deux compartiments. Le cuiseur d’un côté et le mixeur de l’autre.
5-Petit Gourmet Petit Terraillon : Grâce à ses 3 bols de 600 et 700 ml, vous pourrez cuisiner rapidement plusieurs plats en une seule fois. Véritable point fort apprécié des parents, le mixeur permet notamment de réaliser des purées de différentes textures en fonction de l’âge de votre bébé : ultra fines, plus épaisses ou avec de petits morceaux.
6-Bébé Gourmet Tigex : Deux paniers permettent de cuire séparément les aliments sans contact lors de la cuisson. Le mixeur offre quant à lui la possibilité de cuisiner des purées très fines ou avec des morceaux en fonction de l’âge de votre enfant. Il est livré avec une spatule, un panier spécial féculents et une double lame pour smoothies.
7-Naturel Chicco : Il cuit les aliments à la vapeur, réchauffe et décongèle. Une fois cuite, la préparation se verse en un seul geste dans le bol de mixage pour homogénéisation.
Un enfant qui ne mange pas ou qui est capricieux : que faut-il faire ?
Bébé fait la fine bouche à la maison et préfère le yaourt au chocolat à l’assiette de légumes qu’il a l’habitude de manger pourtant d’ordinaire. Et pas la peine de le forcer, quand il décide de ne pas manger c’est qu’il n’y a vraiment rien à faire. Dans ce genre de cas, il faut tenir compte de certaines situations au quotidien par exemple : bébé mange-t-il généralement de tout avec gourmandise ? Oui. Bébé ne montre-t-il pas de préférence pour le sucré ou le salé ? Non. Bébé n’est-il pas malade. Non. Bébé mange-t-il convenablement chez les autres ? Oui. Bébé fait seulement ce genre de comédie avec les parents ? Oui. Là la situation devient vraiment stressante pour les parents, faut-il le priver de dessert ou pas. « Si tu ne manges pas, tu seras privé de dessert ! ». Cette phrase on l’a tous entendu un moment de notre vie et quand on est parent, on a aussi tendance à la ressortir.
Pour de nombreux spécialistes, la nourriture ne doit pas faire l’objet d’un chantage, ni s’inscrire dans un contexte de punition ou de récompense. Manger est un besoin. Priver de dessert un enfant n’aurait en conséquence aucun sens. Néanmoins, au-delà du discours véhiculé par les spécialistes de l’enfance et de la nutrition que d’aucuns qualifieront de bien-pensant, une autre voix se fait entendre. De nombreux parents, et même quelques professionnels, avouent ainsi qu’il peut parfois être nécessaire de montrer à un enfant l’importance que revêt un repas équilibré, en lui refusant son dessert tant qu’il n’aura pas goûté au plat principal. Après tout, on ne peut se nourrir uniquement de yaourt au chocolat, non ?
Diversification alimentaire : Top 10 des livres qu’il faut avoir
La diversification alimentaire fait partie des étapes importantes de la vie de l’enfant mais c’est aussi un grand challenge pour les parents. Pour découvrir les joies du goût et de la nourriture solide, bébé a surtout besoin de l’aide de ses parents. La diversification alimentaire parait si simple en théorie. En général cela se résume à une introduction d’une alimentation autre que le lait d’abord essentiellement liquide entre 4 et 8 mois puis plus solide entre 9 et 12 mois et tout ça jusqu’à 3 ans. Mais en pratique, c’est beaucoup plus compliqué. Et les histoires des parents qui ne s’en sortent vraiment pas à tenter de faire avaler une purée de carottes à leurs petits ne sont pas tout nouveau. C’est pour cette raison, que nous avons sélectionné pour les parents, les meilleurs livres qui aident bien réussir cette étape qui est la diversification alimentaire chez les petits.
1-A table avec les loups de Nolwenn et Ewen Tremeoc, Grenouille Editions, environ 10 euros
2-A table les enfants de Christian Gibbaud, Milan Jeunesse, environ 10 euros
3-Tchoupie et la cuisine de Thierrey Courtin, Nathan, environ 5,42 euros
4-Mes bébés docs : le repas de Marion Billet, Milan Jeunesse, environ 5 euros
5-Les imagidoux : fruits et légumes de Fani Marceau, Editions Grund, environ 5 euros
6-Bébé mange (presque) comme les grands de Julie Schwob, Larousse, environ 7 euros
7-Comment l’aider à…manger juste de Catherine Jousselme et Patricia Delahaie, Milan, environ 19 euros
8-Bébé, à table ! de Philippe Grandsenne, Hachette, environ 12 euros
9-De la tétée à la cuillère de Linda Benabdesselam, les éditions de l’Hôpital Sainte Justine, environ 10 euros
10-Bébé à l’école du goût de Marie-Claire Thareau , Leduc.S Editions, environ 15 euros
Parents : les meilleures applications qu’il vous faut absolument avoir
Les applications sont destinées à faciliter notre quotidien en général, et les parents ne sont pas oubliés. Voici le Top des applications très utiles pour les parents, certaines sont payantes, d’autres gratuites mais toutes aussi utiles les unes que les autres.
1-Cuisine de bébé de Babymoov : une application qui regroupe des conseils et des idées recettes de bébé. Elle est aussi personnalisable selon les besoins spécifiques de chaque enfant. C’est une application gratuite
2-Ma grossesse de Doctissimo : une application qui aide à surveiller la grossesse. Vous pourrez consulter le calendrier de votre grossesse et suivre les évolutions de bébé à chaque étape selon la courbe du poids. Il y a des conseils sur l’alimentation selon le profil et des informations utiles sur le développement du f½tus. C’est une application gratuite
3-BABY : c’est une application qui suggère des prénoms. Elle aide les parents à choisir le prénom de bébé en informant sur l’origine et la signification des prénoms masculins ou féminins. C’est une application gratuite
4-Baby Connect ou Baby Manager : une application qui vous permettra de noter les horaires et la durée de la dernière tétée, la quantité du biberon ou l'heure à laquelle vous avez changé sa couche. On obtient ainsi des statistiques pour mieux cerner l'évolution des besoins de bébé ou mieux répartir les heures de repas. C’est une application gratuite.
5-Ichildren : une application destinée pour la santé de bébé. On peut comparer cette application à un carnet de santé numérique. En effet, vous pouvez enregistrer toutes sortes de données concernant la santé de bébé : rendez-vous chez le pédiatre, prochains vaccins, allergies,… Le suivi des courbes de taille et de poids est également disponible. C’est une application qui coûte 0,89 euros.
6-Baby Sprout : une application pour garder en souvenir tous les moments de bébé. Vous pourrez transférer des photos ainsi qu’un petit texte descriptif. Une rubrique vous permettra également, comme sur Ichildren, de consulter les rendez-vous médicaux, vaccins, médicaments et les fameuses courbes de poids et de taille de bébé. Enfin, une rubrique Outils vous permet, comme « Bébé Connect » ou « Baby Manager », de suivre la fréquence des tétées, biberons, et changements de couches. L’application est gratuite les 14 premiers jours puis il faudra payer 4,49 euros.
7-Alerte Fièvre : pour les moments de doute c’est une application utile. Cette application vous permet d’enregistrer la température et suivre l’évolution en un clin d’½il grâce à une courbe de température. Des recommandations sont proposées en fonction des caractéristiques et du passé de bébé. C’est une application gratuite.
8-Bibéron : une application pour la gestion des repas. Elle vous indique l’heure et les quantités des tétées ou biberon. Pour les étourdis, on peut également programmer des alarmes à heures régulières. Cette application coûte 1,79 euros.
9-Period Calendar : une application rien que pour vous. Ce journal personnel vous permettra de suivre vos périodes, votre ovulation, fertilité, vos humeurs mais aussi votre poids ou encore votre température. Vous pouvez ainsi suivre vos cycles et créer des rappels. C’est une application gratuite.
Repas de bébé : bien s’organiser quand on est une maman qui travaille
La reprise du boulot est difficile surtout quand vous n’avez pas trouvé une place en crèche. Papa doit garder le bébé tout seul mais ce n’est pas un cordon bleu pour le repas de bébé. La meilleure solution c’est de préparer les repas de bébé à l’avance et de les mettre au réfrigérateur ou dans le congélateur. Mais à part cela, il y a aussi les petites astuces qu’il ne faut pas oublier à savoir :
-Les bons accessoires : le robot de cuisine, les moules en silicone pour répartir purées et compotes, les petits pots de conservation hermétiques et les sacs de congélation hermétiques.
-Le menu : il faut préparer le menu de bébé à l’avance. Il faut avoir un planning repas bien adapté toutes les semaines. Cela vous permettra de prévoir un bon nombre de repas et de ne pas vous perdre avec les courses. Vous trouverez des plannings repas adaptés pour chaque âge grâce à des applications mobiles ou en faisant de simple recherche sur internet.
-Préparer et portionner les plats pour la semaine venir : avant de commencer il est utile de faire un petit rappel des quantités de purées et compotes en fonction de l’âge de bébé. Vous pouvez passer par la préparation en tenant compte de la diversification de goût et des besoins spécifiques de bébé. Après vous pouvez mettre au congélateur ou au réfrigérateur. Pour les décongeler, Papa n’aura qu’à faire passer le plat dans un bain marie ou sortir les plats la veille pour les laisser décongeler dans le réfrigérateur mais jamais à température ambiante.
En général, maman a besoin de 2 ou 3 heures tous les week-ends pour préparer le repas de bébé sur toute la semaine. Beaucoup plus de temps gagné si on doit préparer le repas de bébé tous les jours. Il faut juste bien choisir vos fruits, légumes et viandes et de s’assurer d’avoir la meilleure qualité sur le marché.
Babymoov lance son application de repas de bébé personnalisé
Bébé grandit et désormais le lait n’est plus sa seule alimentation. Il est temps pour lui de se familiariser avec les goûts et les textures. Pour les parents, la diversification alimentaire peut devenir un véritable casse-tête heureusement la technologie est là pour vous faciliter le quotidien et accompagner au mieux vos bouts de choux dans cette aventure gourmande. Comme aujourd’hui presque tout le monde utilise un smartphone, Babymoov a aussi lancé sa première application dédiée à l’alimentation de bébé.
L’application regroupe plus de 200 recettes et 150 articles et conseils. Faciles à réaliser, les recettes sucrées ou salées sont recommandées selon les besoins nutritionnels de votre enfant et son âge. L’application propose une plateforme facile à utiliser et dispose de nombreux conseils selon les aliments adaptés pour chaque âge. Vous trouverez aussi des recettes spécifiques pour les mamans enceintes ou allaitantes. L’application ‘La Cuisine de bébé’ a été conçue pour les petits mais elle pense aussi aux futurs et jeunes mamans. Comme chaque enfant est unique, l’application Cuisine de bébé propose des recettes personnalisées. Pour cela, il vous suffit de créer un compte personnel et ajouter l’âge et les aliments préférés de chacun de vos enfants. Une fois le profil créé, vous aurez droit à des recettes spéciales commandes pour votre enfant et vous pourrez même recevoir des suggestions dès qu’une nouvelle recette est disponible. Cuisine de bébé est une application téléchargeable sur Google Play Store ou Apple store.
Repas : les parents sont moins intransigeants envers les plus petits
Selon une étude réalisée par une organisation professionnelle spécialisée pour la nourriture bébé, Nutri-bébé, les parents cèdent facilement aux caprices des petits lorsqu’il s’agit de les faire manger. Les petits ne font qu’à leur tête. S’ils veulent manger devant la télé, ce n’est pas grave. S’ils n’aiment pas les légumes, il y a les viandes et les pâtes. S’ils ont faim, ils ont toujours quelques choses à grignoter. Toutefois, cette attitude inquiète les professionnels car il en va de la santé, présente et future, de l’enfant.
Les parents veulent à tout prix éviter les conflits, c’est pourquoi, le repas est toujours une affaire de négociation avec l’enfant et c’est toujours l’enfant qui gagne. D’après l’étude de Nutri-bébé, ce comportement est de plus en plus visible chez de nombreux parents. Dans 86% des cas, ce sont les mères qui préparent le repas des enfants et les mères actuelles sont plus ‘ cool’ à table qu’elles ne l’auraient été il y a 10 ans. Aujourd’hui, les mères passent moins de temps avec leurs enfants donc le moment du repas reste un moment de complicité. C’est pour cette raison que le plaisir de l’enfant passe avant tout.
Toutefois, 30% des mères restent inflexibles concernant la nourriture. Elles ne forcent pas mais proposent la même nourriture quelques heures après ou bien le lendemain jusqu’à ce que l’enfant accepte. Selon le pédiatre Alain Bocquet, cette technique est plus recommandée mais il faut proposer l’aliment dans une ambiance plus complice et calme. Cette démarche aide l’enfant à diversifier ses goûts alimentaires et à se confronter à sa future vie d’adulte. En effet, la palette alimentaire se définit tôt pour de nombreux enfants, donc il faut présenter un aliment refusé au moins huit fois avant qu’il l’accepte.
Alimentation de bébé : tout savoir sur les aliments solides
Quand bébé grandit, ses besoins se multiplient aussi. Inclure des aliments solides dans l’alimentation de bébé commence vers le 6ème mois de naissance. Pour les bébés qui ont un physique plus développé, la transition peut commencer dès le 5ème mois. Même si le lait maternel ou le lait infantile constitue toujours la nourriture de base de bébé jusqu’à 1 an, bébé se familiarise avec les goûts et les sensations avec les aliments solides.
Pour savoir si votre bébé réclame des aliments solides, voici les signes :
-bébé fixe son entourage et manifeste de l’intérêt pour la nourriture qu’il mange
-lorsque bébé voit les autres manger, il faut des mouvements avec sa bouche
- après avoir bu du lait, il n’est pas rassasié et réclame encore
-vous mettez une cuillère dans sa bouche et il ne repousse pas
-il rentre sa lèvre inférieure et maintient sa tête droite
-avec un peu d’aide, il se redresse facilement sur son derrière
Introduire des aliments solides à l’alimentation de bébé doit se faire de manière progressive. Un nouvel aliment tous les 4 à 6 jours serait l’idéal car cela vous permet aussi de savoir si bébé est allergique ou sensible à un aliment en particulier. Les céréales sont les premiers aliments conseillés. Préférez les mono-graines comme le riz pour bébé qui est plus digeste. Vous pouvez accompagner les céréales par du lait. Après les céréales, optez pour les fruits et les légumes. Les légumes verts (courgettes, haricots) sont à donner avant les légumes jaunes comme les carottes car les légumes jaunes sont sucrés et si bébé y goutte en premier, il ne voudra plus des légumes verts. Toutefois, durant la première année de vie, les betteraves, les légumes verts foncés (chou vert, brocolis…) et les navets sont à exclure de l’alimentation de bébé. Parfois, il est nécessaire de mixer la nourriture de bébé s’il n’a pas encore assez de dents pour mâcher.
A partir du 8ème mois, bébé apprend à saisir. Vous pouvez lui donner quelque chose à la main pour qu’il le mange. Parmi les aliments à grignoter pour bébé, les plus appréciés sont : les biscuits apéritifs, les boudoirs, les pâtes cuites, les morceaux de banane, les dés de pêche ou de poire bien mûre, les légumes bien cuits en morceaux, les morceaux de mie de pain, et les petits dés de fromage.
Enfant obèse : la solution est dans l’assiette
L’obésité est de plus en plus observée chez les enfants qui ont un stock excessif de graisses. La croissance de l’enfant est trop accélérée car la maturation osseuse est plus rapide. L’obésité chez l’enfant peut être liée à un gène car si un des parents est obèse, l’enfant présente 4 fois plus de risque de l’être aussi. Avec deux parents, le risque est aussi multiplié. Si à la naissance l’enfant pèse plus de 4kg, il peut être obèse également. Pour combattre l’obésité chez les enfants, le secret réside dans l’assiette.
Le premier conseil c’est la limitation des apports énergétiques. Comme l’enfant est en phase de développement et de croissance, la baisse des apports énergétiques ne doit pas dépasser les 30%. Pour cela, il faut éliminer les aliments les plus riches en calorie, trop sucrés ou trop salés. L’équilibre des apports en protéines, lipides et glucides est aussi important. L’apport journalier en protéine pour les enfants est de 0,85g/kg. Pour une enfant pesant de plus de 35kg, il lui faut 30g de protéines au quotidien. Pour les lipides, privilégier les huiles végétales est une bonne idée et pour les glucides, il faut choisir les sucres lents, les légumes et les fruits.
Si l’enfant n’a pas faim, il ne faut pas lui donner des aliments à grignoter. En comptant les goûters, un enfant mange 4 fois par jour. Pour la boisson, l’eau reste le choix idéal. Même si l’enfant réclame du jus ou autre, donnez-lui de l’eau car c’est la boisson la plus hydratante. Cette bonne habitude alimentaire n’est pas indiquée de façon temporaire mais conseillée pour toute la vie. La reprise des poids est très rapide si le lâcher prise est excessif.
Les bases de l’alimentation de bébé de 0 à 3 ans
Dès sa venue au monde jusqu’à 3 ans, un enfant a besoin d’une alimentation riche et équilibrée pour l’aider à grandir. Le repas de bébé se doit de contenir tous les nutriments indispensables à sa croissance et à son développement cérébral. Retour sur les étapes de l’alimentation d’un enfant en bas âge.
Le premier âge
Pendant cette période, le lait suffit amplement à remplir les besoins nutritionnels de bébé. Le lait maternel est l’aliment de premier choix mais les mères qui ne peuvent pas recourir à cette méthode peuvent utiliser des laits infantiles. Qu’il soit nourri au sein ou au biberon, l’introduction des aliments solides ne doit jamais se faire durant cette période où le bébé n’est capable de digérer que du lait. Au delà de 5 mois, il aura besoin de nouvelles sources de nutriments pour couvrir ses besoins et vous pouvez de l’aider à découvrir de nouvelles saveurs.
10/12 mois
A l’apparition des premières molaires, l’enfant sera capable de mastiquer les morceaux. Mais il va falloir redoubler de patience car il va tout faire pour expérimenter l’utilisation de la cuillère en étendant, écrasant et pétrissant son plat qui va rarement arriver dans sa bouche. Heureusement, cette étape ne dure pas longtemps et l’enfant sera capable de se nourrir tout seul vers 15/18 mois.
Des étapes à suivre
Même si vous aimeriez que votre enfant se joigne aux repas familiaux, il faut respecter les étapes de son alimentation et débuter avec les plats sucrés, poursuivre avec les légumes et les mixtures et finir avec les morceaux quand il aura ses dents.
L’autonomie
Vers 2 ans, l’enfant sera plus au moins autonome et ce sera l’occasion idéale pour lui apprendre à suivre une alimentation saine et équilibrée. Enfin, il faut rappeler que le repas est avant tout un moment de plaisir partagé et l’enfant sera heureux de goûter pour la première fois aux spécialités régionales.
Bébé : les atouts du lait
De la naissance à 6 mois, le lait maternel, infantile ou d’origine animale constitue le seul aliment indispensable pour assurer une bonne croissance à bébé. Et dans la période de diversification alimentaire, le lait est toujours présent pour assurer l’apport en calcium, en vitamine D et autres éléments nutritifs essentiels pour le développement de son organisme. Pour vous aider, voici quelques idées de recettes à base de lait qui vont surprendre votre petit-bout.
Une purée revisitée
Avec sa texture douce et son goût, la purée est appréciée des bébés mais ils se lassent vite des recettes traditionnelles. Pour innover, faites une purée d’aubergine au fromage de chèvre frais avec 200 g d’aubergine, 2 cuillerées à soupe de lait de vache ou infantile, 20 g de fromage de chèvre frais, une cuillerée à café d’huile d’olive et une pincée de poudre de noix de muscade.
Un potage
Toujours inspiré des recettes classiques, le potage de tapioca au lait est facile à préparer. En effet, il suffit de faire bouillir 20 cl de lait infantile avant de verser le tapioca et épaissir à feux doux durant 8 minutes.
Une crème à la vanille
En guise de dessert, préparez une crème onctueuse avec 125 ml de lait infantile, 10 g de maïzena et de la vanille en poudre. Il suffit de mélanger au fouet tous les ingrédients lorsqu’ils sont encore froids et cuire ensuite à feu doux dans une casserole sans cesser de fouetter.
En conclusion, il est utile de rappeler qu’un seul produit laitier par repas suffit et il ne faut pas catégoriquement donner un laitage en dessert si le plat en contenait déjà. Pour les enfants qui tolèrent le lait de vache, utilisez surtout du lait entier qui renferme plus d’acides gras essentiels et de vitamines liposolubles : A, D et E.
Doutes sur les valeurs nutritives des petits pots pour bébés
Pour nourrir leurs enfants, les parents de nos jours ont un large choix de petits pots prêts à l’emploi. Parce qu’il s’agit surtout de diversifier le repas de bébé, les marques de nourriture infantile multiplient les recettes riches en fruits et légumes telles les compotes pomme-banane ou les veloutés de petit pois carotte. Pour plus d’exotisme, il existe même des paëllas pour tout-petits. Même si ces petites conserves sont une bénédiction pour les parents, des scientifiques britanniques redoutent qu’elles puissent remplir les conditions nutritives requises pour assurer le bon développement psychomoteur de l’enfant.
Plus de 450 produits industriels
Pour prouver que les aliments d’origine industrielle ont moins d’apport nutritif que les plats « faits maison », les chercheurs ont réalisé entre 2010 et 2011 une étude comparative des caractéristiques nutritionnelles de plus de 450 produits industriels ou bio. D’après les résultats publiés dans les Archives of disease in childhood, la valeur nutritionnelle des aliments sucrés et salés pour nourrissons commercialisés en Grande-Bretagne n’égalise pas celle des aliments préparés à domicile avec des produits naturels (purée de pommes de terre&poulet, compote de pomme), celle du lait maternel et du lait maternisé.
Pour arriver à de telles conclusions, les scientifiques l'Université de Glasgow se sont intéressés aux apports énergétiques, à la présence de matières grasses, de glucides, de sucre, de fer, de sel ou de calcium dans une portion de 100 g de petits pots industriels et de plats « faits maisons ». Parmi les 462 produits comparés, 364 étaient des petits pots prêts à consommer, 45 étaient surtout des amuse-gueules secs de type biscottes, 44% étaient destinés aux nourrissons à partir de 4 mois et 65% étaient sucrés.
Les frites, base de l’alimentation des bébés ?
En théorie, les parents sont conscients de l’importance d’une alimentation variée et équilibrée pour leurs enfants mais peu d’entres eux arrivent à appliquer cette règle dans la vie réelle. Cette mauvaise habitude des parents a été confirmée par le dernier sondage TNS Sofres pour Blédina qui rapporte que 1 enfant sur 2 mange des frites au moins une fois par semaine.
Aucun équilibre alimentaire
D’après cette étude, 27% des bébés de 4 à 36 mois ont accès à des protéines à midi et en soirée, un fait qui va à l’encontre des recommandations nutritionnelles. Et malgré les conseils sur les 5 fruits et légumes par jour, 57% des repas des enfants ne contiennent pas de légume. Encore plus alarmant, 55% des bébés de 16 à 36 mois mangent des frites au minimum une fois par semaine et 66% d’entre eux sont nourris avec des pizzas ou des quiches.
L’alimentation idéale
Les enfants en bas âge nécessitent une alimentation spécifique pour grandir normalement. Par exemple, un bébé de 8 mois nécessite de 250% d’énergie en plus qu’un adulte de 45 ans. Cette différence d’apport énergétique implique donc une révision de l’alimentation des tout-petits souvent calquée sur celle des parents. De leurs côtés, les spécialistes de la petite enfance ne cessent de sonner l’alarme sur les carences alimentaires des enfants. Parmi eux, le docteur Marc Bellaïche, pédiatre gastro-entérologue de l’hôpital pédiatrique Robert Debré de Paris confirme que beaucoup d’enfants de moins de 3 ans souffrent de carences en fer, de fruits, de légumes et d’acides gras essentiels. Par contre, les bébés de 12 mois sont déjà nourris avec une trop grande quantité de protéines.
Enfin, 91% des jeunes de 3 à 17 ans ont une alimentation située en dessous de la barre des 3,5 fruits et légumes par jour.
Quand bébé régurgite !
Parue dans l’Européan Journal of Pediatrics de décembre 2012, une étude française rapporte que 10% des enfants sont victimes de reflux gastro-oesophagien(RGO) et 97% d’entre eux suivent des traitements médicamenteux. Toujours en quête du meilleur suivi pour leurs « bébés RGO », les parents visibles sur les forums de discussion sur Internet se plaignent d’un certain manque de réaction au niveau des médecins.
Le point de vue des spécialistes
D’après les experts, la moitié des cas de RGO ne sont pas une maladie. Une affirmation soutenue par la Société américaine de pédiatrie qui constate trop de traitements médicaments inappropriés aux RGO physiologiques. Selon cette dernière, seuls les enfants victimes de véritable RGO pathologique devraient suivre un traitement.
Un problème de sur traitement en France
Chez nous, 97% des enfants diagnostiqués sont sous traitement médical. Lors des dernières Journées francophones d’hépato-gastroentérologies, les scientifiques ont rapporté que 80% des nourrissons de moins de 1 an suivent des prescriptions médicamenteuses non justifiées à base de Motilium, de Gaviscon, d’Inexium, de Debridat ou de Mopral. Autant de médicaments qui n’ont pas le même mécanisme d’action :
Le Motilium, un prokinétique qui stimule la motricité gastro-intestinale de l’enfant souvent visible dans les prescriptions pour « bébés RGO ». Jusqu’à ce jour, il n’existe aucune preuve de son efficacité en cas de RGO.
Les IPP (inhibiteurs de la pompe à proton) pour arrêter les sécrétions acides de l’estomac efficaces pour un RGO pathologique. Les médecins ont tendance à abuser de ce médicament reconnu pour sa bonne tolérance à court terme (6 semaines à 2 mois).
D’autres approches
Pour en finir avec ce traitement systématique des RGO, les spécialistes proposent un accompagnement parental et des conseils hygiéno-diététiques ainsi que de puériculture. Pour le professeur Frédéric Gottrand, « il faut parfois corriger certaines erreurs alimentaires. Ce sont parfois de bébés voraces, et plus ils mangent et vite, et plus ils régurgitent. Pas de couches trop serrées, les mettre en position verticale 3/4 h après le repas ».
Alimentation de bébé : quand le doute s’installe
La diversification alimentaire est une étape essentielle dans la vie d’un bébé. Pour éviter les faux pas, les parents se tournent vers les spécialistes en nutrition pour obtenir le menu adapté à leur tout petit. Depuis toujours, l’Association Américaine de Pédiatrie a soutenu que l’introduction de nourriture solide à 4 mois ne présentait aucun danger et les mères pouvaient allier allaitement, céréales et bouillies à base d’avoine ou de riz à partir de cette période.
Mais dans sa dernière étude, le Centers for Disease Control a rapporté plusieurs cas d’introduction d’aliments solides dès quatre semaines. Ce qui a suscité de vives réactions au niveau des spécialistes, notamment ceux de l’Association Américaine de Pédiatrie qui préfèrent désormais conseiller l’alimentation solide à six mois.
Les points de vue des parents
Pour un bébé d’un mois, les risques d’étouffements sont réels puisqu’il n’est pas encore capable de tenir sa tête droite. Mais le doute s’installe sur la différence entre un enfant de 4 mois et celui de 6 mois. Pour répondre aux questions de ses lecteurs, le New York Times confirme que « l’introduction trop rapide d’aliments solides dans l’alimentation du bébé hausse les risques d’obésité, d’eczéma, de diabète et d’intolérance au gluten ».
Les recherches scientifiques comme preuve
Pour prouver que ces affirmations sont infondées, le magazine Pediatric a publié une recherche de 2008 réalisée sur 5 000 nourrissons qui a rapporté l’inexistence de lien entre l’eczéma et l’âge d’introduction d’aliments solides. Pour ce qui est de l’obésité, une étude a démontré que l’allaitement maternel et la diversification alimentaire n’ont pas de relation directe mais les risques se situent surtout au niveau de l’allaitement au biberon et l’introduction d’aliments solides avant quatre mois. Enfin, la maladie céliaque ou intolérance au gluten est d’autant plus dangereuse si l’enfant n’a eu accès à l’introduction d’aliments solides qu’à sept mois tandis que le risque de diabète est lié à la suralimentation ou la sous-alimentation d’un enfant.
Pour une meilleure gestion des repas du bébé
Les enfants en bas âge ont besoin d’une alimentation saine, riche et équilibrée pour bien grandir et avoir un développement psychomoteur normal. Si les mères en sont conscientes, elles ont pourtant du mal à trouver l’équilibre avec la préparation des repas, les charges de travail et la fatigue. Pour leur faciliter la vie, il existe des en-cas fiables disponibles sur le marché.
Les « petits pots »
Quatre fois par jour, la diversification alimentaire permet aux bébés de découvrir de nouvelles sensations et de goûts inattendus. Disponibles dans les rayons des supermarchés, les « petits pots » sont des solutions fiables conçues suivant les normes de l’alimentation infantile. Pour prévenir tout risque de mauvaise réaction chez les nourrissons et les enfants (jusqu’à 3 ans), ils sont réalisés sans conservateur et contiennent peu de sel et de nitrate. Pour améliorer le goût de leurs préparations, les marques font appel aux experts en sciences de la nutrition qui travaillent dans des instituts spécialisés.
Les collations
Lors des sorties et des réceptions, il faut prévoir des collations en évitant des produits non adaptés aux besoins et aux goûts de bébé (trop riches en sucre ou en sel). Pour aider les mamans, les spécialistes en alimentation des enfants de bas âge proposent désormais des produits destinés aux tous petits : des en-cas bios à base de fromage ou de carotte qui contiennent entre autre du maïs soufflé sans aucun ajout de matière grasse ; des mini galettes de riz réalisés avec du riz complet et des petites couches de jus de pommes bio… Des produits garantis sans rajout de sel, de colorant, d’exhausteurs de goûts et d’arômes artificiels.
Haro sur les laits végétaux
Dans sa dernière publication, l’Agence nationale de sécurité sanitaire sonne l’alerte sur les risques encourus par les enfants de moins d’un an nourris aux « laits végétaux » conçus à base de soja, d’amande ou de riz. Le document rapporte des cas de dénutrition sévère, d’arrêt de croissance, de carences et autres complications graves causées par des substituts de lait de suite ou de lait de vache qui ne permettent pas à ces enfants de « couvrir les besoins nutritionnels très spécifiques des nourrissons ».
Une « nutrivigilance »
C’est durant sa mission de « nutrivigilance » que l’Agence a pris connaissance d’un cas de dénutrition grave d’un enfant de 12 mois nourri exclusivement au lait d’amande. Un fait confirmé par des recherches datées de 2008 et 2011 qui ont rapporté 13 cas de complications (arrêts de croissance, carences en calcium, vitamine D et sodium, anémie sévère) relatives à la consommation de jus de riz, de soja, d’amande et de châtaigne. Responsable de l’évaluation sur la nutrition de l’Agence, le Professeur Irène Margaritis confirme qu’il ne s’agit que des cas les plus graves rapportés à l’Agence parce qu’il y a eu hospitalisation des enfants.
Les effets secondaires
Entre la naissance et l’âge de 1 an, le bébé a besoin de tous les apports nutritifs indispensables pour le bon déroulement de sa croissance. En effet, c’est durant cette période que l’enfant multiple par trois son poids de naissance, que son cerveau passe de 300 grammes à 1 kg et que sa taille s’allonge de 50%. Les carences liées à la consommation de jus végétaux à la place du lait maternel ou des laits maternisés ont des effets biologiques invisibles qui se manifesteront à moyen et long terme avec des troubles du développement. Le professeur Margaritis insiste sur le fait que plus le manque d’apport est précoce, importante et prolongée, plus les conséquences seront sévères. A noter que les parents font souvent appel aux laits végétaux après avoir constaté une allergie ou un cas d’intolérance de l’enfant mais il existe sur le marché des versions de laits végétaux enrichies et adaptées aux besoins des tous petits.
Nutrition de l'enfant : Nestlé affiche une croissance forte dans les pays émergents
La marque suisse Nestlé rencontre de plus en plus de succès sur le marché de la nutrition infantile dans les pays émergents. Une croissance qui s’explique par une stratégie de marketing plus renforcée et de nouveaux produits. Avec l’achat de la marque Danone en Avril 2012, Nestlé va sans doute faire plus de bénéfices avec les produits de nutrition infantile.
Les bénéfices du géant suisse ne cessent d’accroître
Le bilan de l’année dernière a été très positif pour Nestlé. En effet, le groupe a enregistré une augmentation de 5,9% de ses bénéfices en 2012 soit plus de 10,6 milliards de francs suisse. De plus le marché des pays émergents lui a apporté plus de 11% de revenus supplémentaires. Malgré les difficultés que rencontrent le secteur de l’agroalimentaire actuellement, Nestlé affiche un chiffre d’affaires de 92,2 milliards de francs suisses l’an dernier même si c’est le plus faible taux de croissance qu’a connu la marque depuis trois ans.
En 2011, les bénéfices ont augmenté de 7,5% pour la marque. Avec, 5,9% de progression, elle reste derrière le groupe Unilever qui a vu ses ventes augmenter de 6,9% en 2012.
La concurrence des marques
Le groupe Unilever, principal concurrent de Nestlé est plus dynamique dans les pays émergents car il doit 55% de son chiffre d’affaire à ce marché contre 43% pour Nestlé. Mais la marque suisse, dirigé par Paul Bulcke, affirme qu’elle résiste bien en Europe du sud malgré la concurrence des marques et le problème de chômage qui diminue le pouvoir d’achat. Elle enregistre même une augmentation de ses bénéfices en Espagne et en Grèce, les pays les plus touchés par la crise économique. Pour pouvoir maintenir ce rythme de croissance et devancer Unilever, Nestlé va augmenter son budget marketing pour soutenir la marque.
Gros bébés : veiller à une alimentation équilibrée
Pour limiter l’obésité infantile, les médecins préconisent une meilleure surveillance de l’alimentation des bébés en surpoids à partir de 6 mois, la période de la diversification alimentaire. Cela consiste à lui concocter des plats équilibrés et sains tout en veillant à limiter les excès. Voici quelques astuces pratiques pour les parents inexpérimentés.
Le choix des boissons
De la naissance à 4 mois, le lait maternel ou artificiel demeure le seul aliment du nourrisson. Durant les étés caniculaires, il est conseillé de lui de l’eau de source. Après 4 mois, les jus de fruits sont admis en petite quantité : deux cuillères à café par jour de jus d’orange lors des constipations. Il faut rappeler que les sodas sont interdis avant l’âge de 3 ans.
Des légumes spécifiques
L’introduction des nouveaux aliments est une étape critique et il vaut mieux commencer par une cuillerée à café après le biberon du midi et les doses augmentent au fur et à mesure que le bébé s’habitue. Pour faciliter la digestion, il vaut mieux choisir des variétés légères comme les carottes, les haricots et courgettes sans peau ni pépins et les épinards servis en purée ou en soupe. En les cuisant à l’eau ou à la vapeur, il est déconseillé de rajouter du sel.
Les fruits
Pour les bébés de 6 mois, les fruits doivent être servis en compote (pommes, poires, pêches). La version crue et écrasée n’est possible que vers 10 ou 11 mois et les fruits exotiques sont à proscrire avant 12 mois.
Céréales et féculents
A 4 mois, le biberon matinal peut déjà contenir de la poudre de céréales sans gluten ou de la farine infantile. Il suffit de respecter les doses prescrites sur l’emballage. Pour les bébés qui ont une courbe d’IMC supérieure à la normale, cette diversification n’est envisageable qu’à 6 mois. Pour les féculents, les pommes de terre et le riz font grossir et il vaut mieux en espacer la consommation pour les bébés de 6 mois et plus. Les autres formes de féculents (pâtes, pain, biscuits) sont possibles à 8 mois.
Enfin, il faut aider le bébé en surpoids à faire des exercices physiques adaptés comme la natation ou les petites promenades.
Repas de bébé : l’introduction de la viande
Très riche en fer, zinc et vitamine B, la viande est aliment très utile pour la bonne croissance de bébé. Utilisée à tort, elle peut tout de même provoquer des indigestions douloureuses qui peuvent nuire à sa santé.
A quel âge bébé peut commencer à manger de la viande ?
A partir de 6 mois jusqu’à 1 an, le menu de bébé peut contenir de la viande bouillie et mixée en une fois, soit pour le repas de midi ou le dîner. Pour les débuts, il vaut mieux utiliser une petite portion : 10 grammes et faire évoluer doucement jusqu’aux 20 grammes recommandés pour un enfant de 12 mois. Pour cette tranche d’âge, les viandes blanches comme le jambon blanc ou le blanc de poulet sont plus faciles à digérer et il vaut mieux opter pour des cuissons à la vapeur sans aucun ajout de beurre ou d’huile.
Pour les enfants de 1 à 3 ans, les parents peuvent choisir diverses sortes de viandes comme le b½uf, l’agneau, ou le veau et la portion varie selon la corpulence de l’enfant mais la moyenne est de 30 g pour 2 ans et de 40 à 50 g pour 3 ans.
Des précautions utiles
Pour éviter tout risque d’intoxication alimentaire, il est déconseillé de donner de la viande crue à bébé. Ainsi, toutes les formules en tartare ne conviennent pas encore à ces tranches d’âge. Puis, il vaut mieux éviter les viandes trop salées comme les charcuteries. Ensuite, il faut toujours veiller à bien cuire les viandes sans avoir recours à d’autres matières grasses. Enfin, l’introduction d’une viande de petite quantité permet de prévenir tout risque de surpoids car un trop grand apport en protéine encourage l’obésité infantile.
Sénat : interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires
Dès sa première lecture du 9 octobre 2012, une proposition de loi sur l’interdiction générale du bisphénol A (BPA) dans les contenants alimentaires a été élue à l’unanimité par les sénateurs.
Intitulée « suspension de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A », cette proposition de loi du député PS Gérard Bapt a déjà été votée par l’assemblée nationale en octobre 2011 mais aucune suite n’a été trouvée dans les travaux du Sénat durant la précédente législature. Elle ne fait donc que reprendre son parcours parlementaire.
Un pas de géant
En son statut de rapporteuse, Patricia Schillinger (PS) confirme que « La France sera le premier pays au monde à adopter une mesure aussi générale ». Elle rappelle qu’une proposition de loi sénatoriale a permis en juillet 2010 de suspendre la commercialisation des biberons au BPA en France et la note a été reprise par une directive européenne.
Effectif en 2013, le texte interdit l’utilisation du BPA dans les contenants alimentaires de tous les produits pour les enfants de moins de 3 ans tandis que la mesure sera appliquée en janvier 2014 pour les autres produits. De son côté, la commission des affaires sociales du Sénat accordent aux industriels un temps d’adaptation élargi jusqu’au 1er janvier 2015.
Parmi les sénateurs présents au vote, François Grosdidier (UMP) insiste : « Les industriels devaient prendre le temps avant. Pour tout humaniste de droite ou de gauche, la santé prime sur tout ». Pour Aline Archimbaud (Ecologiste), le bisphénol A est « un perturbateur endocrinien, (...) cancérigène et neurotoxique » présent dans les revêtements plastiques internes de canettes et boîtes de conserve, dans des bouteilles en plastique et dans des amalgames dentaires.
Mode des enfants : le bandana bavoir
Pour tous les parents, il est essentiel d’apporter au bébé tout ce qu’il lui faut pour lui permettre de bien grandir dans les meilleures conditions possibles.
En termes d’accessoires, le bavoir est vraiment indispensable pour éviter les fuites, les régurgitations et la bave caractéristiques des différents stades de développement et d’apprentissage du petit être. Que ce soit pour les poussées dentaires, les premiers repas solides ou le sevrage, le bavoir est un véritable allier qui évite les changements de vêtements tous les cinq minutes.
Tendance : le bandana bavoir
Puisqu’il existe tellement de modèles de bavoir, le choix peut devenir un véritable casse-tête. Heureusement, la forme du bandana est plus sécuritaire car l’enfant ne peut pas le mettre dans la bouche et les risques d’étouffement sont évités. Pour plus de confort, le bandana bavoir couvre seulement les parties essentielles et permet de donner libre court aux mouvements du bébé (déplacement à quatre pattes surtout). Sur le point de vue esthétique, le format idoine de cet accessoire de puériculture ne cache pas les détails du vêtement de l’enfant
L’importance des matières
Puisqu’il est placé à proximité du cou et de la poitrine du petit bout de choux, il est important de miser sur l’ergonomie et la qualité du tissu du bandana bavoir. Pour mieux éviter les allergies, les érythèmes et les boutons rouges caractéristiques des plis du cou de bébé qui ne supporte pas l’humidité, il est important de choisir des bavoirs double-face : face externe en coton absorbant en périodes de salivation et de régurgitation et face interne en polaire pour garder la poitrine et la nuque de bébé au chaud. Enfin, le système d’attache est important. Que ce soit un simple n½ud, un scratch ou des boutons de pression, il faut choisir des systèmes réglables qui s’ajustent parfaitement au cou du bébé.
Alimentation : des tests spécifiques pour les bébés
Pour réussir à mieux vendre leurs produits, les spécialistes de l’alimentation infantile misent sur les tests des consommateurs. Chez les jeunes enfants, le verdict est souvent très réaliste.
En, Amérique, le géant de l’alimentation Kraft a crée sa gamme de plateaux repas pour enfants en 1995. A cette époque, les parents soumis au test et les Lunchables avec pizza froide (pâte précuite, sauce tomate froide, viande et fromage râpé) n’ont pas du tout apprécié le produit car ils s’attendaient à des pizzas chaudes et fondantes. Du côté des petits consommateurs, les Lunchables avec pizza étaient très bons et les repas en kit font désormais de la liste des courses des parents.
Depuis cette période, les fabricants de nourriture pour enfants ont compris que le succès de la vente des produits dépend surtout de la satisfaction des enfants et des nourrissons. Le sujet a même été étudié par des scientifiques de tous les horizons. Pour des chercheurs autrichiens, l’observation de 178 parents qui font leurs courses en compagnie des enfants a permis de connaitre le taux d’influence des enfants sur les produits achetés. De son côté, l’agence Packaged Facts a révélé en 2005 que les enfants de 3 à 11 ans représentent un pouvoir d’achat de 18 milliards de dollars.
Tests avec des enfants en bas âge : une technique infaillible
Pour réussir à capter l’attention des touts petits, les industriels de l’alimentation misent sur des méthodes de tests adaptés aux enfants groupés suivant les âges et les capacités d’analyses sensorielles.
Parmi les procédés les plus utilisées chez les enfants de plus de 7 ans, des scientifiques du Northland Sensory Insights (institut américain spécialisé dans les études de consommation) ont élaboré des échelles dites « hédoniques verbales » avec des parties textuelles adaptées à la tranche d’âge visée, en association avec des échelles picturales.
Obésité infantile : un effet secondaire des antibiotiques ?
Parue dans la revue International Journal of Obesity, une recherche américaine a permis de confirmer que les antibiotiques utilisés durant les cinq premiers mois de vie de l’enfant ont un effet incontournable sur son poids.
Rédigée par des spécialistes de l’Université de New York, cette étude met le point sur le risque d’obésité des enfants traités par antibiotique durant ses premiers mois de vie sur terre. Cet impact est perceptible à 3 ans et deux mois.
Parmi les auteurs de la recherche, Leonardo Trasande est membre de la faculté de médecine de l’Université de New York et il explique : « Nous pensons habituellement que l'obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire peu sain et à un manque d'exercice, mais de plus en plus d'études suggèrent que cela est plus compliqué. Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L'exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps - et qui, autrement, nous permettraient de rester minces ».
Ces conclusions résultent de l’étude des cas de quelques 11 500 enfants britanniques. Parmi eux, ceux qui ont suivi un traitement antibiotique depuis la naissance ont une différence de poids minime entre 10 et 20 mois. Pour ceux qui ont 3 ans et deux mois, un taux de risque de surpoids est estimé à 22%. Pour les bébés qui ont été soignés après 5 mois, il n’existe pas de différence de poids
En insistant sur l’influence des antibiotiques sur la croissance des enfants, Jan Blustein de l’équipe de recherche rappelle que « depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses afin de les revendre ».
Vacances et repas des enfants : les formules gagnantes
Les vacances en famille sont des moments rêvés pour retrouver une certaine convivialité et échapper à la routine. Mais avec les enfants en bas âge, il est difficile de trouver des restaurants qui proposent des formules adaptés aux familles.
Même si les restaurants proposent actuellement des menus pour enfants, ceux-ci ne conviennent pas toujours aux parents. En effet, les hamburgers, les poulets panés et les frites sont leurs ingrédients de base et il est difficile de calculer leurs apports nutritifs.
Parce que les sorties avec les enfants sont plutôt rares, veillez à les faire plaisir en choisissant les meilleurs restaurants et les meilleurs plats. Voici quelques astuces pratiques :
- les assiettes riches en couleur sont bien nutritives car ils sont riches en légumes et fruits.
- Les smoothies (jus de légumes) et les milk-shakes sont meilleurs que les boissons gazeuses.
- Les brochettes et autres aliments cuits au four sont les autres options pour éviter les fritures.
- Veillez à toujours enlever la peau du poulet rôti car il est très riche en graisse
- Au lieu des frites en guise d’accompagnement, optez pour le riz, les pommes de terre ou les légumes cuits à la vapeur.
Enfin, les parents sont là pour guider les enfants sur leur choix et si le menu enfant ne leur convient pas, ils peuvent choisir une autre option sur la carte qui peut être partagée entre les enfants.
Pour vous donner une idée des menus proposés dans les restaurants, voici quelques exemples de changements dédiés aux enfants : le joyeux festin de McDonald’s contient actuellement un yaourt et la « mini frite » peut être replacée par des tranches de pommes. Chez Boston Pizza, l’assiette de saumon grillée au four peut être accompagnée de légumes vapeur, riz ou salade verte.
Éveiller les goûts du bébé : quelques astuces
Dès la naissance, le bébé acquiert un réflexe indispensable à sa survie : manger. Au fur et à mesure où il grandit, ce réflexe devient une source de plaisir. A nous de l’exploiter pour enrichir au mieux sa liste d’aliments préférés et lui garantir une alimentation équilibrée. Voici quelques astuces pratiques pour y arriver
L’évolution de votre enfant passe par des étapes essentielles
Parce que la découverte de l’alimentation suit une courbe prédéfinie, il nous en faut respecter impérativement les points. Le fait de brûler des étapes en lui faisant goûter un aliment trop tôt risque de créer une mauvaise réaction et amener jusqu’au blocage. Il est donc important d’écouter les conseils du pédiatre et diversifier progressivement les repas de bébé.
L’intérêt pour la nourriture
Nous avons un certain avantage jusqu’à ses deux ans. En effet, dans cette période, bébé aime la nouveauté et ne refuse pas encore les nourritures. A nous de varier autant que possible les ingrédients et les préparations de petits plats de nos enfants. C’est là que le visuel entre en jeu avec les nouvelles présentations des produits tels les biscuits ludiques(en forme d’animaux, de fruits, etc.).
Apprendre à goûter
Pour ce qui est des nouveaux aliments, l’enfant peu avoir une certaine appréhension et peu même détester un aliment sans même y avoir touché. C’est là que vous pouvez l’encourager à y goûter en y apportant quelques changements (forme, préparation, goût, etc.). De toute façon, le goût évolue avec l’âge.
Enfin, il est important d’inviter votre enfant à la cuisine pour qu’il ait une certaine idée de la préparation, de la cuisson et la décoration des plats. Vous pourriez même organiser des petits ateliers cuisine pour toute la famille afin de connaître les goûts et les préférences de chacun.
Alimentation de votre bébé : laissez-le manger avec les doigts !
Une recommandation surprenante qui peut faire sourire tant elle va à contresens des règles de savoir-vivre que l’on souhaite transmettre à nos enfants : laisser l’enfant en bas âge manger avec les doigts. Une étude menée par les chercheurs de l’Ecole de psychologie de l’Université de Nottingham en Grande-Bretagne a révélé que les enfants qui gèrent seuls leur diversification alimentaire et mangent avec les doigts auraient tendance à choisir des aliments plus sains en grandissant et éviteraient ainsi les risques d’obésité.
Cette étude a été publiée dans The British Medical Journal et a été menée sur 155 enfants âgés de 20 mois à 6 ans et demi. Une étude basée sur un questionnaire rempli par les parents.
Parmi ces enfants, 92 d’entre eux ont été soumis à la méthode du “baby led weaning” qui signifie “bébé se sèvre seul”, méthode qui consiste à permettre au bébé de piocher seul, avec ses doigts, de la nourriture à la texture fondante ; tandis que les 63 enfants restants ont été nourris avec des aliments réduits en purée, à la petite cuillière.
Résultat : les chercheurs ont trouvé que les enfants qui mangent avec les doigts avaient tendance à manger des glucides (pâtes, pain, etc.) tandis que les bébés nourris à la cuillère préfèraient les aliments sucrés. La raison serait toute simple : les glucides étant présentés en morceaux, ils ont l’intérêt d’éveiller la curiosité des bébés par leurs différentes textures.... des textures que l’on ne retrouve pas lorsque l’aliment est réduit en bouillie puis servi au bébé à la cuillière.
Autre constat des chercheurs : le groupe des enfants nourris à la cuillère comprenait plus d’enfants obèses que l’autre groupe (8 enfants contre 1). La méthode du “baby led weaning” aurait donc une approche plus positive et donc un impact sur les futures préférences alimentaires des enfants. L’étude souligne également qu’une diiversification alimentaire prononcée contribuerait à lutter contre l’obésité infantile.